Une Russie en miniature dans le 15e
Dimitri Vicheney, dont le nom originel de Wichnegradsky a été francisé, est né en 1924 à Paris, dans le 14e arrondissement. Ses deux parents, arrivés de Russie en 1920, se sont rencontrés en France. Son père, musicien, et sa mère, peintre, fréquentaient la même famille de compositeurs également émigrés. C’est dans cet univers russophone, sorte de Russie en miniature entièrement recréée par la communauté émigrée, qu’a grandi l’auteur de la brochure sur La Petite Russie éditée par la Société historique et archéologique du 15e.
Pourquoi une petite Russie ? Parce que toutes les couches de la société russe de l’époque y étaient représentées. Entre 1917 et 1939, on évalue la masse d’émigrés arrivés en France à 200 000 à 300 000 personnes, certaines ayant fui le régime de Lénine après la Révolution d’octobre 1917, d’autres issues des rangs de l’armée blanche défaite par l’armée rouge, auxquelles s’ajoutent leurs enfants qui parlaient et écrivaient le russe, ces familles imaginant revenir en Russie. Pourtant, seule une petite poignée de ces gens sont revenus au pays, à l’image de trois figures de l’émigration russe rentrées en URSS en 1938-39 : le peintre Ivan Bilibine, la poétesse Marina Tsvetaïeva, le compositeur Sergueï Prokofiev. On estime qu’ensuite, en 1945, 4 000 à 5 000 personnes sont rentrées en URSS.
30 000 ou 40 000 émigrés entres les deux guerres
En inscrivant la requête « Petite Russie » sur Google, on découvre un lotissement du quartier de la butte aux cailles, à côté de la petite Alsace, une série de pavillons blancs construits sur un immeuble de trois étages pour loger les chauffeurs de taxi russes en 1912. C’est dans un sens plus large qu’on entendra ici l’expression « Petite Russie », désignant l’ensemble de la population russe dispersée dans le 15e arrondissement autour des églises et des usines qui employaient sa communauté, 30 000 ou 40 000 personnes arrivées dans l’arrondissement avant la Seconde Guerre Mondiale. Certes, on trouvait aussi des Russes dans d’autres quartiers de Paris comme dans le 19e aux abords de l’église Orthodoxe Saint-Serge de Radonège, ainsi que dans le sud ou l’est de la France, autour de quelques noyaux d’émigrés.
Ultime précision : la Petite Russie, telle que l’entend Dimitri Vicheney, ne concerne pas les artistes russes d’origine juive qui avaient fui la Russie tsariste avant la Première Guerre Mondiale et qui allaient constituer « l’École de Paris ». Ceux-là s’étaient installés à Montparnasse et dans le 15e dès 1900 pour Archipenko, puis vers 1910 pour Zadkine et Chagall, ainsi que Soutine, Krémègne et Kikoïne qui arrivèrent à Paris en 1912, après avoir rêvé de la capitale lors de leur formation à l’Académie des arts de Vilnius. Une partie d’entre eux, d’ailleurs, vivaient et travaillaient à la Ruche, cet ensemble d’ateliers mythiques construit à partir d’un ancien pavillon des vins de l’Exposition universelle 1900.
La publication de cet entretien réalisé avec Dimitri Vicheney en novembre 2018 est un hommage rendu à cet homme décédé le 24 juin 2020 à Paris, et qui était aussi un très grand connaisseur des domaines du jazz et du blues, où il était connu sous le pseudonyme de Jacques Demêtre.
« Toutes les couches de la société russe de l’époque y étaient représentées »
Entretien avec Dimitri Vicheney, témoin de la petite Russie du 15e
« C’est une émigration politique, ils voulaient continuer à tenir le flambeau du régime ancien »
Quand a commencé l’immigration russe et pour quelles raisons ?
La grosse émigration russe, essentielle, a commencé à la suite des deux révolutions qui ont eu lieu en Russie en 1917. Précédemment, il y avait eu quelques petites émigrations de Russes attirés par la France, je pense aux peintres Nicolas Tarkhoff et Marie Vassilieff qui n’étaient pas venus pour des raisons politiques. Par contre à partir de 1917-18, il y a eu une très forte émigration, on l’estime à un peu moins d’un million de personnes, sur laquelle la France a reçu entre 200 000 et 300 000 émigrants entre le début des années 20 et la Première Guerre Mondiale. Beaucoup sont allés en Allemagne, aux États-Unis, dans d’autres pays slaves comme la Yougoslavie, la Bulgarie ou la Tchécoslovaquie, où ils étaient reçus comme les grands frères qui fuyaient un pays dont ils n’aimaient plus les structures politiques.
Il y a eu deux flots distincts d’émigration…
Oui, l’un par le nord et l’autre par le sud. Par le nord, c’était une émigration de civils qui partirent dès 1918, en général pour des raisons idéologiques. Ils n’approuvaient pas la philosophie marxiste communiste, certains étaient persécutés, menacés, d’autres partaient dès qu’ils pouvaient. Parallèlement, une seconde immigration, par le sud, était constituée des soldats de l’armée blanche défaits par l’armée rouge. C’était en général des volontaires qui craignaient des représailles de la part des armées rouges ou des soldats de l’ancienne armée tsariste dont certains régiments étaient restés fidèles à l’ancien régime. Au début des années 1920, des bateaux français ou anglais sont venus au secours de leurs anciens alliés de la Russie tsariste et les ont débarqués dans des ports comme Marseille ou Toulon.
Qu’est-ce qui distingue cette émigration d’autres émigrations de la même époque en France ?
Les autres émigrations, qui étaient principalement italienne et polonaise, étaient des émigrations économiques. Les gens venaient pour trouver du travail, notamment les Polonais qui s’engageaient massivement dans les mines de charbon du nord. Ainsi, on ne parlait presque que le polonais dans certains corons. Quant aux Italiens, ils voulaient que leurs enfants parlent français et n’envisageaient pas de rentrer au pays. Les Russes, en revanche, constituent une émigration politique, c’est-à-dire qu’ils voulaient continuer à tenir le flambeau du régime ancien, avec des nuances, sans être forcément pour le tsar. Il ne faut pas oublier que la Russie de l’époque, dans les années 1910-11, commençait à se démocratiser. Ainsi à la Douma, l’assemblée nationale, toutes les tendances étaient représentées, une gauche et une droite. Beaucoup de ces émigrés souhaitaient que la Russie évolue de façon démocratique et devienne une république, un peu sur le modèle de la République française.
La 3e République était donc un modèle pour eux ?
Oui, surtout pour les démocrates de gauche qui ont fondé un journal quotidien, Les Dernières nouvelles, tandis que d’autres créaient un journal de droite : La Renaissance. Il y avait d’ailleurs des polémiques incroyables entre les deux journaux, et c’était le signe que ces Russes émigrés avaient le sentiment de transporter la Russie, de créer une Russie hors frontière. En France et à Paris, on retrouvait toutes les structures sociales qui existaient en Russie, d’où la création de nombreuses associations de médecins, d’ingénieurs, de peintres, de compositeurs, de la noblesse, de militaires, etc. Au-dessus de tout cela, l’Église orthodoxe s’était créée en France au 19e siècle avec la construction à Paris d’une Cathédrale russe, au 12 de la rue Daru, dans le 8e. Grâce à cela, les Russes ont trouvé un lieu de culte accueillant, où ils pouvaient continuer à pratiquer leur religion, mais cela ne suffisait pas et de petites églises se sont créées dans les quartiers de Paris.
Pourquoi sont-ils arrivés dans le 15e ?
La plus grande concentration d’émigrés russes s’est retrouvée dans le 15e pour deux raisons principales : la présence de l’usine Citroën et d’autres industries à cette époque où le Front de Seine était une succession d’usines et de petites fabriques. Par ailleurs, il y avait beaucoup de travail en perspective après la saignée de la guerre de 14-18 et les travailleurs étaient plutôt bienvenus. Ainsi ont-ils contribué à la reconstruction et la reconstitution de la France après la guerre. Dans le 15e, on a compté 4 ou 5 églises fréquentées par la population russe de l’époque. À côté de cela, toutes les autres activités humaines étaient représentées : il y avait des magasins d’alimentation, des restaurants (on en a dénombré une cinquantaine dans les années 20 et 30), une bibliothèque, une annexe de la Croix-Rouge, un médecin, deux cliniques (la polyclinique de la convention et une située boulevard de Grenelle), une pharmacie également boulevard de Grenelle, des ateliers de couture, une libraire, un fromager rue Lakanal, un rémouleur. Je me souviens aussi d’un magasin tenu par un ancien militaire au 4 avenue Émile Zola, devenu aujourd’hui une épicerie nord-africaine. C’était une caverne d’Ali Baba pour ceux qui aimaient la cuisine russe. En entrant on sentait les effluves d’un énorme tonneau de malossols, ces cornichons bien connus qui accompagnent la vodka, indispensables à certains repas de fêtes. On y trouvait toutes les variétés de zakouskis, harengs, sardines, saumons, petits gâteaux farcis de viande. Tous les ouvriers russes de Citroën venaient se ravitailler ici pour leur repas de midi.
« Ces Russes faisaient toutes sortes de petits boulots, mais ils étaient contents d’avoir échappé au régime soviétique »
Quels métiers faisaient généralement ces émigrés ?
La langue française étant très populaire en Russie avant la révolution d’Octobre, beaucoup de ces émigrés qui parlaient bien français ont pu trouver une place correspondant plus ou moins à leurs activités passées. D’autres, au contraire, parlaient à peine, surtout parmi les soldats de l’armée blanche, et certains sont devenus chauffeurs de taxi. C’était une profession très demandée que les Russes ont accaparée, comme les Savoyards occupent les ventes aux enchères de l’hôtel Drouot. C’était pour eux un ballon d’oxygène d’être indépendants. Bien d’autres encore étaient ouvriers à Citroën, dans les autres usines du 15e et ailleurs en France, en Alsace, en Lorraine, dans les mines par exemple. Je me souviens d’un ancien militaire qui était frotteur de parquet, un métier disparu consistant à nettoyer des parquets en bois en les frottant à la paille de fer. Un autre, connu dans le 15e arrondissement, était un ancien colonel devenu crémier qui fabriquait des yaourts, des fromages blancs, de la crème fraîche. Un de mes oncles était accordéoniste et allait jouer du musette de bal en bal. Mon père aussi était musicien, mais on l’employait pour recopier des partitions. Les gens ont ainsi été obligés de se plier aux vicissitudes de l’existence, faisant toutes sortes de petits boulots, mais ils étaient contents d’avoir échappé au régime soviétique et ne se plaignaient pas trop de leur sort. Tous n’avaient pas la nostalgie de leur pays. Si les enfants de ces émigrés avaient beaucoup d’empathie pour la Russie, ils ne souhaitaient pas spécialement y habiter. C’était mon cas, bien que j’aie une centaine de cousins à Saint-Pétersbourg…
« Toutes les activités humaines étaient représentées : il y avait des restaurants, une bibliothèque, un médecin, deux cliniques, des ateliers de couture, une libraire, un fromager, un rémouleur. »
Et vos parents ?
Mon père était compositeur et travaillait comme empaqueteur chez Hachette, et le soir il composait sa musique. Ma mère était d’une famille d’origine à la fois française, italienne et allemande, qui avait émigré en Russie au 18e siècle. C’était la fille d’Alexandre Benois, un peintre décorateur de théâtre qui fut l’un des créateurs avec Diaghilev des ballets russes qui ont commencé à se produire à Paris en 1909. Mon grand-père venait alors à Paris, mais pas en tant qu’émigré, comme touriste. Son souvenir est conservé à Saint-Ouen-sur Morin.
Quand êtes-vous allé en Russie pour la première fois ?
En 1958, avec un groupe de touristes, j’avais donc déjà 34 ans. Avant cela, c’était impossible. L’URSS était un pays fermé. C’est après la mort de Staline et l’arrivée au pouvoir de Khrouchtchev que cela s’est un peu libéralisé. En arrivant, j’ai eu un choc. D’abord en entendant partout cette langue que nous ne parlions que dans les familles, ou peut-être dans les magasins, mais pas dans la rue. Ensuite, je me régalais de la nourriture, à l’inverse des touristes français qui m’accompagnaient.
Les églises russes de Paris étaient très fréquentées et permettaient à la communauté de se retrouver…
Oui, et actuellement trois églises continuent à fonctionner, fréquentées par des descendants qui restent orthodoxes tout en ne parlant plus trop russe, à tel point que le service et les chants se font en français. Auparavant c’était en slavon, c’est-à-dire en vieux slave. J’aimais beaucoup ces intonations qui évoquent le temps des premiers chefs russes au 11e siècle, quand la Russie a commencé à être christianisée par les apôtres Cyrille et Méthode. L’après-midi, après être allé à l’église, on se retrouvait à Meudon chez le prêtre et la matouchka, sa femme, qui préparait le repas avec un samovar. Oui, le prêtre est marié dans la coutume russe.
Certaines églises ont résisté pendant la Seconde Guerre…
Oui, c’est le cas de l’église de l’Intercession de la Très Sainte-Vierge, rue de Lourmel. Son prêtre, le père Dimitri, accompagné de mère Marie, assurait le service et dirigeait la paroisse. Pendant la révolution, elle avait été non pas bolchevique mais socialiste révolutionnaire, ce qui équivaut au PS français. Elle avait beaucoup d’idées sociales et venait en aide aux sans-abris russes. Pendant l’occupation allemande, ils ont décidé de faire de la résistance et, contrevenant aux lois, ils ont accueilli et caché des résistants et des juifs auxquels le père Dimitri donnait des certificats de baptême.Lors de la rafle du Vel d’Hiv, la mère Marie est accourue là-bas et elle a réussi à sauver trois enfants juifs en les cachant dans un camion poubelle. Puis ils ont eux-mêmes été arrêtés et sont morts en déportation, le père Dimitri à Buchenwald en 1943 et la mère Marie à Ravensbrück en 1945, à quelques semaines de la libération du camp par l’armée soviétique. Tous deux ont été canonisés par le patriarche de Constantinople.
Quels sont les deux ordres auxquels peuvent être rattachées les églises russes ?
Il faut en effet préciser que l’église de la rue Pétel est rattachée au patriarche de Moscou, par l’intermédiaire de la cathédrale qui vient d’être construite quai Branly. Au Moyen Age, Byzance/Constantinople étant tombée aux mains des Turcs musulmans, Moscou s’autoproclame “Troisième Rome” et y établit un patriarcat. Par contre, les autres églises du 15e, l’une rue Lecourbe et l’autre rue Olivier-de-Serres, sont rattachées au patriarche de Constantinople, auquel les Turcs concèdent une zone amie dans un quartier d’Istanbul. Car le patriarche de Moscou est très proche du pouvoir, ce qui choque une partie des descendants d’émigrés russes.*
* Le jour même où nous réalisions cet entretien, mardi 27 novembre 2018, le Patriarcat de Constantinople décidait de « révoquer le tomos patriarcal de 1999 » par lequel il octroyait « le soin pastoral et l’administration des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale à son archevêque-exarque ». « Dans les faits, cette révocation signe la disparition de cet archevêché, et le rattachement de ces paroisses aux métropoles du Patriarcat de Constantinople dans les pays où elles se trouvent », lisait-on sur le site de La Croix le 28 novembre.
Toutes les contributions historiques de Dimitri Vicheney, notamment sur l’évolution des transports parisiens ou les Ballets russes de Diaghilev, sont à lire dans les hors-séries et le Bulletin de la Société historique du XVe (paris15histoire.com).
Bonjour,
Je ne comprends « La petite Russie du 15ème ». Elle est située dans le 13ème !
Oui, il n’y a là qu’une contradiction apparente. Avez-vous lu l’article et les commentaires qui le suivent ? Vous faites allusion à un ensemble immobilier situé rue Barrault et évoqué au début de l’article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Russie_(Paris) Mais le titre du dossier, qui reprend l’expression du spécialiste Dimitri Vichney qui est interviewé, évoque plus largement un mouvement d’émigration qui s’est globalement situé dans le 15e, autour des usines automobiles, au début du 20e siècle. Cette « Petite Russie » concerne donc toute une communauté d’émigrés russophones (30 000 à 40 000 personnes) et non uniquement un petit lotissement parisien destiné aux employés russes d’une compagnie de taxi.
Bonjour et merci pour cet émouvant témoignage sur cette petite Russie du XVème, et d’avoir rendu ce bel hommage à mon ami Dimitri avec qui j’ai travaillé pendant tant d’années au sein de la Société historique du XVème arrondissement. Et continuez à nous fournir de beaux articles, tous passionnants.
Philippe Virat
Merci beaucoup pour votre message, Dimitri Vicheney était en effet un être d’une affabilité et surtout d’une sensibilité exceptionnelle.
Oups. La réponse est dans le commentaire d’Ines Duhesme. Mais je n’avais pas osé (ou pas pu) entrer dans la Petite Alsace. Il y a un portail que j’ai jugé infranchissable
En effet c’est une bonne question. J’irai faire un tour et voir si c’est accessible. Et sans doute certains lecteurs ont-ils la réponse… On verra ! En attendant d’y aller pour de vrai, je vous propose cette vision aérienne 3D depuis Google Maps : https://www.google.com/maps/place/Petite+Russie/@48.8270973,2.345948,81a,35y,11.81h,62.6t/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x47e671972761b995:0x62c2f619b58d1e62!8m2!3d48.828489!4d2.346832
Super intéressant. Merci. A vrai dire j’avais trouvé un jour la Petite Alsace et un peu zoné dans le secteur pour trouver la Petite Russie, je cherche encore. C’est peut-être l’effet pavillons au 3ème étage ?
Y a-t-il un endroit d’où c’est visible ? »
Le Paris des migrants, Musée national de l’histoire de l’immigration retrace comment la ville s’est construite par des migrations anciennes et nombreuses. C’est le Paris cosmopolite formé par de quartiers ou ceux qui viennent de tous horizons recherchent un peu de chaleur parmi leurs compatriotes. Il faut comprendre que s’expatrier est bien souvent un drame, la perte de sa famille, de ses amis, implique de se reconstruire. Tout d’abord il faut s’adapter, la langue, les mœurs, c’est une autre vie, puis vient le gout d’être avec d’autres comme soi. C’est une histoire humaine qui se prolonge jusqu’à l’intégration nationale, devenir français. Il y a aurai beaucoup de philosophie à d’écrire ce passage transnational.
Merci pour ce témoignage authentique et émouvant, Anido, d’autant plus précieux qu’il vient d’un ancien émigré italien intégré de longue date en France. Cela étant, Dimitri Vicheney montre la singularité de l’émigration russe, qui constitue selon lui « une émigration politique » plutôt qu’économique, « c’est-à-dire qu’ils voulaient continuer à tenir le flambeau du régime ancien, avec des nuances, sans être forcément pour le tsar. » Très bonne journée à vous !
Merci pour cet article remarquable sur la petite Russie. Il y a une autre petite Russie 22 rue Barrault (Code) au pied de la Butte aux Cailles. Des petites maisons (de princes devenus chauffeurs de taxis ?)allignée sur une grande terrasse, toit du garage, visible des cours d’immeubles de la rue Le Dantec et de la petite Alsace rue Daviel
Nous avons déjà été en contacy électronique
Bien cordialement
Inès Duhesme
Conférencière de Paris bénévole
Bonjour Ines,
Oui vous avez raison et d’ailleurs j’évoque au début de l’article ce « lotissement du quartier de la butte aux cailles, à côté de la petite Alsace, une série de pavillons blancs construits sur un immeuble de trois étages pour loger les chauffeurs de taxi russes en 1912 ».
Très bonne année à vous, et bonnes balades en perspective !
Julien.