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A la découverte de l’atelier de Man Ray, rue Férou

Au numéro 2 bis de la rue Férou, dans un ancien passage aujourd’hui obstrué, se tient l’atelier où l’artiste Man Ray a vécu et travaillé à la fin de sa vie. Pour découvrir ce lieu emblématique du surréalisme à Paris, rencontre avec son occupant actuel, Serge Lemeslif, et entretien avec le galeriste Marcel Fleiss, ancien ami de Man Ray.

Publié le 12 mars 2022

L’atelier de la rue Férou, Paris 6e

La rue Férou, qui relie la place Saint-Sulpice au jardin du Luxembourg, est l’une des plus merveilleuses de Paris, avec son aura de légendes et d’adresses prestigieuses. A en croire Alexandre Dumas, c’est là que demeurait Athos, l’un de ses quatre mousquetaires, tandis que le salon de Madame de La Fayette était posé à l’angle avec la rue de Vaugirard. Au 20e siècle, ce sont notamment Prévert, Hemingway ou Man Ray qui y vécurent. L’atelier de ce dernier était installé sur une ancienne voie perpendiculaire : la rue des Prêtres, rebaptisée cul-de-sac de Férou, comme l’indique une inscription gravée sur la pierre. Là où finit la reproduction murale du « Bateau ivre », le poème-fleuve de Rimbaud, une porte adjacente à un garage marque l’emplacement de ce lieu mythique.

Le photographe américain y a vécu avec sa femme Juliet de 1952, à son retour de New-York, jusqu’à la fin de sa vie en 1976. Proche de Marcel Duchamp et de Francis Picabia, figure importante des avant-gardes dada et surréaliste, Man Ray a marqué l’art du 20e siècle avec ses photos solarisées baptisées « rayographies ».

Avant de devenir en 1952 l’atelier de Man Ray, le bâtiment, qui est à l’origine un atelier de sculpteur, a accueilli Noël Tinayre à partir du 15 avril 1937 et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’au début des années 1980, la veuve de Man Ray, Juliet, quitte l’atelier, Serge Lemeslif l’acquiert « dans un état de décrépitude absolue » pour en faire le lieu de travail de sa femme, Roswitha Doerig, une grande peintre expressionniste abstraite d’origine suisse-allemande.

Depuis le décès de cette dernière en 2017, l’atelier est resté intact et demeure la propriété de Serge Lemeslif, architecte et sculpteur, qui le fait visiter à l’occasion. Il nous y accueille, barbe blanche et nœud papillon, avec une bonhomie doublée d’un faux air de Michael Lonsdale. « Aujourd’hui, je refais de la sculpture », dit l’homme en désignant une de ses créations, silhouette décharnée inspirée de Giacometti – lequel avait d’ailleurs fréquenté l’atelier. Son cabinet d’architecte est situé un peu plus loin, rue Duguay-Trouin.

Tableaux, sculptures, vitraux, tapisseries, ou encore photos de Roswitha Doerig… Un regard circulaire à l’espace éclairé de larges verrières latérales, dévoile une grande diversité de pratiques artistiques. On est surtout frappé par des toiles aux aplats colorés qui accrochent l’œil et la lumière de façon quasi magnétique.

L’atelier de la rue Férou, Paris 6e

La rue Férou, qui relie la place Saint-Sulpice au jardin du Luxembourg, est l’une des plus merveilleuses de Paris, avec son aura de légendes et d’adresses prestigieuses. A en croire Alexandre Dumas, c’est là que demeurait Athos, l’un de ses quatre mousquetaires, tandis que le salon de Madame de La Fayette était posé à l’angle avec la rue de Vaugirard. Au 20e siècle, ce sont notamment Prévert, Hemingway ou Man Ray qui y vécurent. L’atelier de ce dernier était installé sur une ancienne voie perpendiculaire : la rue des Prêtres, rebaptisée cul-de-sac de Férou, comme l’indique une inscription gravée sur la pierre. Là où finit la reproduction murale du « Bateau ivre », le poème-fleuve de Rimbaud, une porte adjacente à un garage marque l’emplacement de ce lieu mythique.

Le photographe américain y a vécu avec sa femme Juliet de 1952, à son retour de New-York, jusqu’à la fin de sa vie en 1976. Proche de Marcel Duchamp et de Francis Picabia, figure importante des avant-gardes dada et surréaliste, Man Ray a marqué l’art du 20e siècle avec ses photos solarisées baptisées « rayographies ».

Avant de devenir en 1952 l’atelier de Man Ray, le bâtiment, qui est à l’origine un atelier de sculpteur, a accueilli Noël Tinayre à partir du 15 avril 1937 et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’au début des années 1980, la veuve de Man Ray, Juliet, quitte l’atelier, Serge Lemeslif l’acquiert « dans un état de décrépitude absolue » pour en faire le lieu de travail de sa femme, Roswitha Doerig, une grande peintre expressionniste abstraite d’origine suisse-allemande.

Depuis le décès de cette dernière en 2017, l’atelier est resté intact et demeure la propriété de Serge Lemeslif, architecte et sculpteur, qui le fait visiter à l’occasion. Il nous y accueille, barbe blanche et nœud papillon, avec une bonhomie doublée d’un faux air de Michael Lonsdale. « Aujourd’hui, je refais de la sculpture », dit l’homme en désignant une de ses créations, silhouette décharnée inspirée de Giacometti – lequel avait d’ailleurs fréquenté l’atelier. Son cabinet d’architecte est situé un peu plus loin, rue Duguay-Trouin.

Tableaux, sculptures, vitraux, tapisseries, ou encore photos de Roswitha Doerig… Un regard circulaire à l’espace éclairé de larges verrières latérales, dévoile une grande diversité de pratiques artistiques. On est surtout frappé par des toiles aux aplats colorés qui accrochent l’œil et la lumière de façon quasi magnétique.

3 questions à Serge Lemeslif

Comment avez-vous rencontré Roswitha Doerig ?

Je l’ai rencontrée en 1964, alors que nous étions tous les deux étudiants aux Beaux-Arts. La première fois que je l’ai vue, c’était à la cantine de l’école, une grande salle dont la baie vitrée donnait sur le quai Malaquais. En faisant sa connaissance, j’ai compris que je n’étais pas un peintre, mais seulement un très bon « rendeur », comme on disait aux Beaux-Arts. En avril 1965, nous nous sommes mariés. Avec nos deux caractères, il fallait que le lien soit extrêmement fort. Nous avons toujours travaillé ensemble, et notre vie a été rythmée par ses allers et retours entre la Suisse et la France. Elle peignait et j’aidais à l’organisation de ses expositions, tout en menant de front ma carrière d’architecte.

Quel genre d’artiste était-elle ?

Elle était une peintre expressionniste abstraite qui s’exprimait sur tous les supports. En 1948, elle réalise son premier tableau à Londres, une nature morte à la banane. Elle arrive en France en 1957, après avoir étudié notamment à la Columbia University où elle était l’élève de Franz Kline. En 1968, elle réalise les vitraux de l’église Saint-Paul à Nanterre et, en 1985, elle participe à l’empaquetage du Pont-Neuf par Christo.

Où peut-on voir son œuvre ?

Ma femme voulait que son œuvre soit diffusée. Aujourd’hui, elle est représentée par la galerie Diane de Polignac à Paris. Mon objectif est de faire éditer un livre sur son œuvre. Quant à moi, j’ai récemment vendu quelques-unes de mes sculptures en bronze, donc je vais continuer dans ce sens-là.

3 questions à Serge Lemeslif

Comment avez-vous rencontré Roswitha Doerig ?

Je l’ai rencontrée en 1964, alors que nous étions tous les deux étudiants aux Beaux-Arts. La première fois que je l’ai vue, c’était à la cantine de l’école, une grande salle dont la baie vitrée donnait sur le quai Malaquais. En faisant sa connaissance, j’ai compris que je n’étais pas un peintre, mais seulement un très bon « rendeur », comme on disait aux Beaux-Arts. En avril 1965, nous nous sommes mariés. Avec nos deux caractères, il fallait que le lien soit extrêmement fort. Nous avons toujours travaillé ensemble, et notre vie a été rythmée par ses allers et retours entre la Suisse et la France. Elle peignait et j’aidais à l’organisation de ses expositions, tout en menant de front ma carrière d’architecte.

Quel genre d’artiste était-elle ?

Elle était une peintre expressionniste abstraite qui s’exprimait sur tous les supports. En 1948, elle réalise son premier tableau à Londres, une nature morte à la banane. Elle arrive en France en 1957, après avoir étudié notamment à la Columbia University où elle était l’élève de Franz Kline. En 1968, elle réalise les vitraux de l’église Saint-Paul à Nanterre et, en 1985, elle participe à l’empaquetage du Pont-Neuf par Christo.

Où peut-on voir son œuvre ?

Ma femme voulait que son œuvre soit diffusée. Aujourd’hui, elle est représentée par la galerie Diane de Polignac à Paris. Mon objectif est de faire éditer un livre sur son œuvre. Quant à moi, j’ai récemment vendu quelques-unes de mes sculptures en bronze, donc je vais continuer dans ce sens-là.

L’art de Man Ray

Il n’est pas évident de décrire le génie de Man Ray, qui procède sans doute avant tout d’une inventivité hors du commun. Son nom, d’abord, intrigue. Man Ray ou l’homme-rayon, inventeur  de la rayographie, est né Emmanuel Radnitsky. Le choix de ce patronyme par la famille est-il lié à l’antisémitisme présent à Philadelphie au début du 20e siècle, comme l’affirme le Time of Israël ? « Entre 1969 et 1976, Man Ray n’a jamais évoqué la religion une seule fois, ni parlé de son prénom », précise Marcel Fleiss. Quant au choix de son prénom, l’artiste aurait encore raccourci le diminutif dont on l’affublait, « Manny ».

Jeune, Man Ray étudie à la Modern School du Ferrer Center, un lieu avant-gardiste qui l’a peut-être poussé à explorer sa propre voie, en dehors des codes établis. Si on le connaît comme photographe, il se voit d’abord comme un peintre. Il rencontre Duchamp à New-York, et anime avec lui la branche américaine du mouvement dada. Voyant que le mouvement ne peut pas vivre aux États-Unis, il débarque à Paris en 1921 et devient aussitôt un membre actif du groupe dada et surréaliste. Très vite, Man Ray est un photographe de mode reconnu : l’intelligentsia et la communauté américaine de passage à Montparnasse passent par son studio. Parallèlement, il contribue à valoriser l’œuvre d’Eugène Atget qu’il fait découvrir aux surréalistes.

Dans une interview accordée à Harold Portnoy en 1965, Man Ray raconte un épisode balnéaire sur la Côte d’Azur avec Picasso, Eluard, Penrose. Comme les corps blancs de ses amis en maillot étaient peu photogéniques, il plaça un morceau de cellophane derrière l’objectif pour colorer leurs peaux (qui devinrent rouges, comme le ciel vert émeraude et la mer marron). L’artiste commente : « Moi je dois toujours transformer les choses. Tout le matériel dont je me sers, je ne m’en sers pas comme c’était indiqué ». « Il était très inventif et savait détourner la réalité pour la mettre en valeur », commente Marcel Fleiss. En témoignent les nombreux procédés qu’il a inventés ou réactualisés, évoqués dans l’entretien plus bas.

Le potentiel d’invention dada et surréaliste semble se concentrer en cet homme aux trouvailles innombrables, qui expérimenta dans tous les domaines de l’art visuel : photographie, peinture, cinéma, ready made ou ces « objets à fonctionnement symbolique » chers aux surréalistes. On connaît ses photos de Kiki de Montparnasse au dos nu, Le Violon d’Ingres, ou le visage impassible de cette noyée de la Seine qui servit de couverture à l’Aurélien d’Aragon. Au fil de nombreux portraits solarisés, il a magnifié la beauté saisissante de Lee Miller ou le profil de sphinx d’André Breton.

« Je trouve que c’est un excellent photographe, qui ne manque pas d’humour dans son époque dadaïste. Mais sa peinture n’est pas transcendante », nuance Serge Lemeslif qui lui reconnaît un esprit astucieux, fertile en trouvailles, comme « mettre un œil qui clignote pour battre la mesure, un fer à repasser avec des clous, ou une baguette peinte. » Surtout, il semblait animé d’un humour absurde et métaphysique proche de celui de Marcel Duchamp, son ami de toujours.

Entretien avec Marcel Fleiss,
ami et galeriste de Man Ray

« Par une journée pluvieuse d’août 1969, les choses sérieuses ont commencé, pour moi. » C’est ainsi que Marcel Fleiss débute le récit de sa rencontre avec Man Ray, publié sur le site de La Règle du Jeu, et auquel il renvoie en premier lieu ses interlocuteurs.

Alors qu’il est en vacances à Saint-Tropez avec un ami, il découvre une affiche annonçant, à la Galerie Alphonse Chave de Vence, une exposition intitulée « Man Ray, les Invendables ». Arrivés dans la galerie vide, les amis font la connaissance de Man Ray qui leur explique, d’un air amusé que si ses photos se vendent très bien, que personne ne s’intéresse à ses dessins qui sont donc « invendables ». Le faisant mentir, les comparses lui achètent donc quelques dessins.

De retour à Paris, Marcel Fleiss déjeune avec Man Ray rue des Canettes, avant que l’artiste ne les invite, sa femme et lui, dans son studio voisin de la rue Férou. Il lui ouvre alors ses tiroirs et lui propose d’acheter ce qu’il souhaite. Ainsi naît une relation d’amitié fidèle qui durera sept ans, au cours desquels Marcel Fleiss ira fréquemment chez Man Ray acheter des dessins, des photos, des œuvres de toutes sortes.

Convaincu par l’artiste surréaliste de se lancer, il organise une exposition de quarante rayographies de Man Ray en 1972 qui marque la naissance de sa Galerie des Quatre Mouvements, qu’il installe dans une ancienne teinturerie de la rue de l’Université. En 1981, son fils David et lui rebaptisent la galerie 1900-2000. Depuis lors, ils y ont organisé plus de 150 expositions et publié plus de 100 catalogues qui font référence.

Marcel Fleiss a bien voulu m’accorder un entretien où il évoque son ami Man Ray.

« Tout le monde savait que Man Ray avait un sens de l’éclairage exceptionnel et qu’il suggérait des poses qui mettaient en valeur les modèles »

« Selon la légende, la solarisation a été inventée par hasard, alors que Lee Miller avait allumé la lumière pendant que Man développait des tirages »

Comment avez-vous connu Man Ray ?

J’ai connu Man Ray un jour d’août 1969, en visitant son exposition Man Ray «  les invendables » à la galerie Alphonse Chave à Vence, et notre amitié a duré jusqu’à son décès.

Qu’a-t-il retenu de son amitié avec Marcel Duchamp, rencontré à New-York ?

C’était presque un binôme. Ils avaient une profonde amitié l’un pour l’autre, qui dura toute leur vie. Lorsque Duchamp a créé Élevage de Poussières, il a fait appel à Man Ray pour en faire la photo et plus tard ils cosigneront l’œuvre.

Comment caractériser les portraits photographiques qui l’ont rendu célèbre ?

C’était en général des commandes. Tout le monde savait que Man Ray avait un sens de l’éclairage exceptionnel, et qu’il suggérait des poses qui mettaient en valeur ses modèles.

Le travail de Man Ray a-t-il été influencé par celui d’Atget, qu’il a contribué à faire connaitre avec Bérénice Abbott ?

Man parlait souvent de Bérénice Abbott qu’il admirait beaucoup et le travail d’Atget a influencé le sien. D’ailleurs, Man a lui même beaucoup photographié Paris.

Pouvez-vous évoquer les procédés qu’il a inventés (ou remis au goût du jour) ?

Il a bien sûr inventé les photogrammes. Il y a aussi eu les solarisations, les tirages inversés (négatifs/positifs), les superpositions, les luminogrammes, les photos colorisées et sans doute d’autres techniques que j’oublie, mais il aimait les expériences.

En quoi consistent les rayographies ?

Il s’agit d’une photo réalisée sans appareil photo, en plaçant des objets sur le papier photo et en les imprimant juste avec la projection de lumière.

Le procédé n’avait-il pas été trouvé par le photographe allemand Christian Schad sous le nom « schadographies » dès 1919 ?

Le hasard, tout comme des expérimentations d’avant-garde, ont fait que ces deux artistes ont découvert le même procédé presque au même moment.

Qu’est-ce que la solarisation ?

Il s’agit de laisser entrer de la lumière extérieure pendant un très court instant au moment du développement du tirage. Selon la légende, ce procédé a été inventé par hasard, alors que Man était en train de développer des tirages et que Lee Miller, son assistante, amante et muse à cette époque, avait allumé la lumière.

Cette technique n’est-elle pas plus ancienne, puisque Fox Talbot s’en servit au début de l’histoire de la photo en l’appelant photogramme ?

Ce procédé existait antérieurement, et pas que chez Fox Talbot, mais Man Ray a su le dompter pour l’utiliser à sa guise.

En 1949, Man Ray rencontre sa dernière femme, Juliet Browner, dans un night club à Los Angeles et il vivent ensemble jusqu’à sa mort. Avez-vous bien connu Juliet ?

Très bien, car ils étaient inséparables entre 1969 et 1976, aussi bien à Paris qu’en voyage. Pendant mes nombreuses visites rue Férou pour effectuer des achats, il a toujours demandé à Juliet de s’asseoir à côté avec ma femme pour bavarder, car il n’aimait pas parler d’argent devant Juliet. Après la mort de Man Ray, j’ai bien connu aussi deux des frères de Juliet.

La postérité semble avoir retenu le Man Ray photographe, mais ne voulait-il pas avant tout être peintre ? Qu’en est-il de ses objets et de ses films ?

En 1937, il publie un livre intitulé La photographie n’est pas l’art, car il voulait avoir la même reconnaissance pour sa peinture que pour ses photos. Mais comme il avait un esprit de contradiction, cet ouvrage dont le texte est écrit par André Breton ne compte que des photos. Plus tard au fil de cette même année, il est invité à exposer ses dessins avec ceux de Magritte et Tanguy au Musée des Beaux Arts de Bruxelles, et là encore, par jeu, il expose des agrandissements photographiques de ses dessins. Mais il a en effet commencé sa carrière d’artiste comme peintre et n’a jamais cessé de peindre, dessiner, créer des objets, des sculptures.

En somme, qu’a apporté Man Ray à l’art du 20e siècle, à la peinture et à la photographie ?

Une création sans limite, du génie et surtout beaucoup d’humour.

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