De l’hôpital Boucicaut à l’écoquartier
Rue des Cévennes, impossible de reconnaître le moindre vestige de l’ancien hôpital Boucicaut, dont les pavillons ont en revanche été conservés rue de la Convention.
S’il est un projet urbain emblématique du 15e arrondissement, c’est bien l’écoquartier Boucicaut, qui remodèle l’ensemble des trois hectares de l’ancien l’hôpital fondé grâce au legs de Marguerite Boucicaut, veuve du fondateur du Bon Marché, à la fin du 19e siècle. En 1897, le nouvel hôpital intègre les apports de la science de Pasteur, avec 13 pavillons et une chapelle isolés par des jardins et une organisation novatrice pour l’époque : séparation des services de médecine et de chirurgie, salles ogivales au sol carrelé, évacuation de l’air vicié par des lanterneaux. On distingue certains de ces 13 pavillons à droite de la photo ancienne. Elle a été prise à l’intersection avec la rue de Lourmel, comme en témoigne la cheminée en briques rouges détruite, que d’anciens plans de l’hôpital situent à cet endroit.
Il aurait été tentant de montrer, par deux images identiques à cent ans d’intervalle, le pavillon inchangé, rue de la Convention, qui accueille aujourd’hui une école primaire. Au contraire, notre perspective de la rue des Cévennes dévoile un environnement entièrement métamorphosé, avec ces bâtiments modernes réalisés sous l’égide de la société PariSeine, sans rapport avec les anciens pavillons de l’hôpital, si ce n’est de la brique pour certains. L’écoquartier compte plusieurs architectures disparates, comme la façade futuriste de Paul Chemetov rue de Lourmel abritant l’incubateur Paris Innovation Boucicaut. Si l’ensemble a reçu le label écoquartier, c’est grâce à ses toitures végétalisées, à ses panneaux solaires produisant une partie de l’eau chaude, et à une mixité d’usages alternant logements sociaux et privés, foyer pour adultes handicapés, école et crèche. Au centre, les jardins ont été préservés avec une allée centrale ouverte au public depuis 2017.
On notera enfin la présence , sur la carte ancienne, d’un biplan probablement ajouté par l’éditeur, à l’instar de ces dirigeables souvent visibles sur les clichés des photographes ambulants au début du siècle.
Bonjour, ancienne parisienne installée en Mayenne, j’avais pris « un abonnement » dans cet hôpital. J’avais des drains dans les oreilles, suite à des otites à répétition. Et à chaque fois que j’avais de l’eau qui entrait dans les oreilles, il fallait changer les drains. C’est le Dr Betsch (orthographe incertaine) qui m’opérait.
j’avais moins de 9 ans, mais je garde un bon souvenir (flou certes) du personnel et du docteur !
JE SUIS DU QUARTIER JAVEL
RAZDUGAZON@HOTMAIL.FR
JE VOUDRAIS AVOIRE LES RUE S
Je suis navré, mais je n’ai pas compris votre requête…